Serveur Apache sur VPS sous Debian 11 : Installation, Création d’hôtes virtuels, Certificats pour HTTPS

Sources :
Serveur HTTP Apache 2
Documentation Apache

Installer Apache :

sudo apt-get install apache2
sudo service apache2 status

Pour cacher la version d'Apache à des regards extérieurs :
sudo nano /etc/apache2/conf-enabled/security.conf
Remplacer ServerTokens OS par ServerTokens Prod
Remplacer ServerSignature On par ServerSignature Off
sudo service apache2 restart

On ouvre le port 80 du firewall :
sudo ufw allow http
sudo ufw status verbose (vérification)

En se connectant sur l’adresse IP du VPS, nous arrivons sur :

On modifie la page d’accueil du serveur :

sudo rm /var/www/html/index.html
sudo nano /var/www/html/index.html et enregistrer une page vide.

On modifie les droits du dossier auquel peut accéder Apache pour plus facilement administrer les sites (avec FileZilla) et pour des raisons de sécurité. 750 : Le propriétaire à tous les droits / Le groupe www-data (sur lequel intervient Apache) peut lire et exécuter (=> lien) :

sudo chown -R $USER:www-data /var/www/html
sudo chmod -R 750 /var/www/html

Création d’hôtes virtuels :

Dans le répertoire /etc/apache2/sites-available, les deux fichiers par défaut sont 000-default.conf et default-ssl.conf.

Pour connaître les sites actifs :

ls /etc/apache2/sites-enabled

Nous allons créer des hôtes virtuels (fichiers *.conf) pour chacun des sites web installés sur le serveur.

=> https://doc.ubuntu-fr.org/apache2#hotes_virtuels

Les choses vont se passer ici :

cd /etc/apache2/sites-available
sudo cp 000-default.conf mon-site.conf (mon-site à adapter)

Dans le fichier mon-site.conf ouvert ci-dessus, rajouter ou modifier (mon-site à adapter) :
ServerName mon-site
DocumentRoot /var/www/html/mon-site
ErrorLog ${APACHE_LOG_DIR}/error.mon-site.log
CustomLog ${APACHE_LOG_DIR}/access.mon-site.log combined

Pour activer la configuration d'un site :
sudo a2ensite mon-site.conf (mon-site à adapter)

Pour recharger la configuration d'Apache :
sudo systemctl reload apache2

Quelques ordres également utiles :

Pour désactiver la configuration d'un site :
sudo a2dissite mon-site.conf (mon-site à adapter)

Pour redémarrer Apache :
sudo service apache2 restart

Pour activer le https (génération de certificat SSL) :

On commence par ouvrir le port 443 (https) sur le firewall :

sudo ufw allow 443/tcp
sudo ufw status verbose (vérification)

On fait pointer le nom de domaine vers l’adresse IP du VPS.

Sources :
https://letsencrypt.org/fr/getting-started/
https://certbot.eff.org/ => Certbot Commands
https://certbot.eff.org/instructions?ws=apache&os=debianbuster

On installe le gestionnaire de paquets Snap avant d’installer Cerbot :

sudo apt-get install snapd
sudo snap install core; sudo snap refresh core
sudo apt-get remove certbot (si déjà installé)
sudo snap install --classic certbot
sudo ln -s /snap/bin/certbot /usr/bin/certbot

Pour créer un certificat :
sudo certbot --apache -d mon-site-1 (à adapter)
sudo certbot --expand -d mon-site-2 (à adapter)
Remarque : Les fichiers *-le-ssl.conf sont créés automatiquement à ce moment là.

Pour tester le renouvellement automatique d'un certificat :
sudo certbot renew --dry-run

Quelques ordres également utiles :

Pour lister les certificats :
sudo certbot certificates

Pour effacer un certificat :
sudo certbot delete

Pour mettre à jour un certificat en ajoutant un nouveau nom de domaine :
sudo certbot --expand -d mon-site (à adapter)

On modifie les droits du dossier auquel peut accéder Apache pour plus facilement administrer les sites (avec FileZilla) et pour des raisons de sécurité. 750 : Le propriétaire à tous les droits / Le groupe www-data (sur lequel intervient Apache) peut lire et exécuter (=> lien) :

(mon-site à adapter)

Changement de propriétaire :
sudo chown -R $USER:www-data /var/www/html/mon-site

Donne les droits 750 (on peut préférer 755) sur les répertoires :
sudo find /var/www/html/mon-site/ -type d -exec chmod 750 {} \;

Donne les droits 640 (on peut préférer 644) sur les fichiers :
sudo find /var/www/html/mon-site/ -type f -exec chmod 640 {} \;

Installer PHP sur un VPS sous Debian 11

Sources :
PHP => Versions de PHP en cours

Version 7.4 (obsolète) :

Debian 11 est actuellement livré avec la version 7.4 de PHP laquelle a été maintenue jusqu’au 28 novembre 2022.

sudo apt-get install php

Les 10 paquets suivants sont dès lors installés : libapache2-mod-php7.4 libsodium23 php php-common php7.4 php7.4-cli php7.4-common php7.4-json php7.4-opcache php7.4-readline

Pour le développement Web, on installe quelques paquets en plus :

sudo apt-get install php-curl php-gd php-intl php-mbstring php-soap php-xml php-xmlrpc php-zip

Version 8.1 :

Sources :
https://deb.sury.org => https://packages.sury.org/php/README.txt
Ondřej Surý est un des responsables de l’empaquetage de php sous Debian.

Les paquets lsb-release, ca-certificates, curl sont déjà livrés avec Debian 11.

sudo apt-get -y install apt-transport-https

sudo curl -sSLo /usr/share/keyrings/deb.sury.org-php.gpg https://packages.sury.org/php/apt.gpg

sudo sh -c 'echo "deb [signed-by=/usr/share/keyrings/deb.sury.org-php.gpg] https://packages.sury.org/php/ $(lsb_release -sc) main" > /etc/apt/sources.list.d/php.list'

sudo apt-get update

sudo apt-get install php8.1

The following NEW packages will be installed:
  libapache2-mod-php8.1 libsodium23 php-common php8.1 php8.1-cli php8.1-common php8.1-opcache php8.1-readline
The following packages will be upgraded:
  libpcre2-8-0
1 upgraded, 8 newly installed, 0 to remove and 2 not upgraded.

Pour le développement Web, on installe quelques paquets en plus :

sudo apt-get install php8.1-{curl,gd,intl,mbstring,mysql,soap,xml,xmlrpc,zip}

Test de PHP :

On affiche la version de PHP, les modules installés et on teste son bon fonctionnement en créant un fichier info.php dans notre répertoire Apache :

php -v
php -m
sudo nano /var/www/html/info.php

Y enregistrer le code suivant :
<?php
phpinfo();
?>

=> http:// [adresse IP du VPS] /info.php

Puis, pour des raisons de sécurité, effacer immédiatement le fichier : sudo rm /var/www/html/info.php

Version 8.2 (pour écraser la version 8.1) :

sudo apt-get update
sudo apt-get install php8.2
sudo apt-get install php8.2-{curl,gd,intl,mbstring,mysql,soap,xml,xmlrpc,zip}
sudo reboot

Installer un serveur LAMP sur un VPS sous Debian 11

LAMP : Linux / Apache / MariaDB / PHP

Sources :
Comment installer un serveur LAMP sous Debian (documentation OVH)
Installer un serveur LAMP (Linux Apache MariaDB PHP) sous Debian 11

Installer Apache :

Voir l’article correspondant.

Installer PHP :

Voir l’article correspondant.

Installer MariaDB :

Sources :
Debian 11 Bullseye : installer et configurer MariaDB

sudo apt-get update
sudo apt-get install mariadb-server
sudo mysql_secure_installation
NOTE: RUNNING ALL PARTS OF THIS SCRIPT IS RECOMMENDED FOR ALL MariaDB
      SERVERS IN PRODUCTION USE!  PLEASE READ EACH STEP CAREFULLY!

In order to log into MariaDB to secure it, we'll need the current
password for the root user. If you've just installed MariaDB, and
haven't set the root password yet, you should just press enter here.

Enter current password for root (enter for none):

Appuyer sur Entrée.

OK, successfully used password, moving on...

Setting the root password or using the unix_socket ensures that nobody
can log into the MariaDB root user without the proper authorisation.

You already have your root account protected, so you can safely answer 'n'.

Switch to unix_socket authentication [Y/n]

Appuyer sur Y.

Enabled successfully!
Reloading privilege tables..
 ... Success!


You already have your root account protected, so you can safely answer 'n'.

Change the root password? [Y/n]

Appuyer sur Y et choisir un mot de passe root différent de celui de Debian.

New password: 
Re-enter new password: 
Password updated successfully!
Reloading privilege tables..
 ... Success!


By default, a MariaDB installation has an anonymous user, allowing anyone
to log into MariaDB without having to have a user account created for
them.  This is intended only for testing, and to make the installation
go a bit smoother.  You should remove them before moving into a
production environment.

Remove anonymous users? [Y/n] 

Appuyer sur Y.

 ... Success!

Normally, root should only be allowed to connect from 'localhost'.  This
ensures that someone cannot guess at the root password from the network.

Disallow root login remotely? [Y/n]

Appuyer sur Y.

 ... Success!

By default, MariaDB comes with a database named 'test' that anyone can
access.  This is also intended only for testing, and should be removed
before moving into a production environment.

Remove test database and access to it? [Y/n]

Appuyer sur Y.

 - Dropping test database...
 ... Success!
 - Removing privileges on test database...
 ... Success!

Reloading the privilege tables will ensure that all changes made so far
will take effect immediately.

Reload privilege tables now? [Y/n]

Appuyer sur Y.

 ... Success!

Cleaning up...

All done!  If you've completed all of the above steps, your MariaDB
installation should now be secure.

Thanks for using MariaDB!

MariaDB est désormais installée. On va tester si la connexion à la base de données fonctionne. On entre d’abord le mot de passe lié à sudo puis quand on nous le demande le mot de passe root de MariaDB.

sudo mariadb -u root -p
show databases;

+--------------------+
| Database           |
+--------------------+
| information_schema |
| mysql              |
| performance_schema |
+--------------------+
3 rows in set (0.001 sec)

exit

À chaque changement de configuration de MariaDB, Il faut redémarrer le service :

sudo systemctl restart mariadb

Installer Adminer (pour gérer plus facilement mes bases de données) :

sudo apt-get update
sudo apt-get install adminer

Le fichier de configuration Apache pour Adminer est ici :
sudo nano /etc/apache2/conf-available/adminer.conf
Il contient :

Alias /adminer /etc/adminer

<Directory /etc/adminer>
        Require all granted
        DirectoryIndex conf.php
</Directory>


sudo a2enconf adminer.conf
sudo systemctl reload apache2

Debian 11 installe la version 4.7.9 d’Adminer. Pour y accéder :

https:// [ nom de domaine ] /adminer

Attention aux problèmes de sécurité : Une fois en production, il vaut mieux désinstaller Adminer.

Installer WordPress sur un VPS

Le serveur LAMP doit être déjà installé.

Sources :
Exigences officielles de WordPress
Changing File Permissions (WordPress)
Installation de WordPress sous Linux

Créer une base de données pour WordPress :

On se connecte en tant que root (celui de MariaDB). On crée un utilisateur dans MariaDB dans le but d’associer cet utilisateur à une base de données. Ainsi on évitera de devoir se connecter plus tard en tant que root :

sudo mariadb -u root -p
CREATE USER 'utilisateur'@'localhost' IDENTIFIED BY 'mot-de-passe';

On crée maintenant une base de données, on donne sur cette base tous les droits à l’utilisateur créé plus haut puis on active les nouveaux privilèges :

CREATE DATABASE nom-base;
GRANT ALL PRIVILEGES ON nom-base.* TO 'utilisateur'@'localhost';
FLUSH PRIVILEGES;
exit

La base ainsi créée est encodée au format utf8mb4_general_ci.

Installer WordPress :

wget https://fr.wordpress.org/latest-fr_FR.tar.gz
tar xpf latest-fr_FR.tar.gz
sudo cp -r wordpress/* /var/www/html/mon-site/ (à adapter)
rm latest-fr_FR.tar.gz
rm -r wordpress

Gestion des droits sur les fichiers / répertoires :

cd /var/www/html/mon-site/ (à adapter)
ls -l (pour connaître les droits sur les fichiers / répertoires)

Changement de propriétaire :
sudo chown -R $USER:www-data /var/www/html/mon-site (à adapter)

Donne les droits 755 sur les répertoires :
sudo find /var/www/html/mon-site/ -type d -exec chmod 755 {} \;

Donne les droits 644 sur les fichiers :
sudo find /var/www/html/mon-site/ -type f -exec chmod 644 {} \; 

On se connecte sur l’interface Web de WordPress (https:// [ nom de domaine ]) afin d’effectuer son installation :

J’obtiens ceci :

Je continue à la main en faisant un copier-coller dans le fichier wp-config.php à la racine du site, puis je lance l’installation :

sudo nano /var/www/html/mon-site/wp-config.php

Cliquer sur le bouton "Lancer l'installation".

sudo mkdir /var/www/html/mon-site/wp-content/uploads (à adapter)

Changement de propriétaire :
sudo chown -R $USER:www-data /var/www/html/mon-site (à adapter)

Restriction des droits sur le fichier wp-config.php:
sudo chmod 640 /var/www/html/mon-site/wp-config.php (à adapter)

Pour pouvoir ajouter des fichiers dans la médiathèque, on donne les droits en écriture à Apache (www-data) sur le répertoire uploads :
sudo find /var/www/html/mon-site/wp-content/uploads -type d -exec chmod 775 {} \; (à adapter)
sudo find /var/www/html/mon-site/wp-content/uploads -type f -exec chmod 664 {} \; (à adapter)

Une fois les fichiers téléchargés, on peut de nouveau restreindre les droits :
sudo find /var/www/html/mon-site/wp-content/uploads -type d -exec chmod 755 {} \; (à adapter)
sudo find /var/www/html/mon-site/wp-content/uploads -type f -exec chmod 644 {} \; (à adapter)
sudo chown -R $USER:www-data /var/www/html/mon-site/wp-content/uploads (à adapter)

On se connecte sur :
https:// [ adresse du site ] /wp-login.php

Mise à jour :

Pour mettre à jour WordPress, je change ponctuellement le propriétaire des fichiers et répertoires :

sudo chown -R www-data:www-data /var/www/html/mon-site (mon-site à adapter)

puis une fois la mise à jour faite, je reviens en arrière pour des raisons de sécurité :

sudo chown -R $USER:www-data /var/www/html/mon-site (mon-site à adapter)

Cette méthode de mise à jour n’est pas satisfaisante. Je cherche mieux.

Installation de CoppeliaSim

À la date de l’installation, mon PC est sous Debian 11.

Télécharger CoppeliaSim depuis :
https://www.coppeliarobotics.com/downloads

Dans la console :

cd Téléchargements
tar -xJf CoppeliaSim*.tar.xz

Si le répertoire coppeliasim n’existe pas déjà, je le crée :
mkdir ~/.local/share/CoppeliaSim
J’installe l’application à l’endroit voulu :
cp -r CoppeliaSim*/* ~/.local/share/CoppeliaSim

Je télécharge l’icône CoppeliaSim et l’installe à l’endroit voulu :
wget http://entropie.org/3615/download/coppeliasim.png
mv coppeliasim.png ~/.local/share/CoppeliaSim

Pour intégrer le programme au menu de Mate, je passe par le menu auquel j’ai déjà intégré mozo :
Système > Préférences > Apparence > Menu Principal > Nouvel élément
Le fichier créé apparaît ici :
~/.local/share/applications/mozo-made.desktop

Pour effacer une version précédente :
rm -rf ~/.local/share/CoppeliaSim


J’installe ensuite Jupyter Notebook pour programmer Poppy en Python :
sudo apt-get install jupyter

Pour appeler rapidement Jupyter Notebook, j’installe également l’application dans le menu (avec mozo).
Télécharger l’icône de Jupyter :
wget http://entropie.org/3615/download/jupyter.svg
L’appel du programme se fait par : jupyter-notebook

Dans Jupyter Notebook, créer un nouveau Notebook et dans la première cellule, écrire puis exécuter :

# Import des bibliothèques et création du robot
from poppy_ergo_jr import PoppyErgoJr
creature = PoppyErgoJr(simulator='vrep')

Le robot apparaît alors dans CoppeliaSim (il faut avoir ouvert CoppeliaSim avant d’exécuter la cellule).

Installation de Poppy Ergo Jr

À la date de l’installation, mon PC est sous Debian 11.

Officiel : Documentation / GitHub / Poppy Forum

1/ Préparer la carte SD

Télécharger le fichier image pour la Raspberry Pi 2 :
https://github.com/poppy-project/poppy-ergo-jr/releases

Décompresser le fichier téléchargé pour obtenir le fichier image.

Version 4.0.1 :
2021-10-20-poppy-ergo-jr.img.7z
MD5 sums : ce648d0eba1099520e982032b0a9ca86
2021-10-20-poppy-ergo-jr.img
MD5 sums : bc87deb721ee851ccd8cc06311cba514

Transférer l’image sur la carte SD :

sudo fdisk -l (pour avoir la liste des disques)
cd Téléchargements
sudo dd if=2021-10-20-poppy-ergo-jr.img of=/dev/sdf bs=1M status=progress (à adapter)

À adapter : On indique en sortie le nom d’un périphérique (ici sdf), pas celui d’une partition comme sdf1. Il faut attendre quelques minutes pour que l’opération se finisse.

On met la carte SD dans la Raspberry Pi, on connecte le robot au réseau local et on branche le transformateur (7,5 V / 2 A) sur la carte Pixl prévue pour le robot Poppy Ergo Jr. Le + de la prise du transformateur est au centre, le – à l’extérieur.

2/ Améliorer la sécurité

Par défaut, pour se connecter à Poppy :
login : poppy / password : poppy
Il existe aussi un autre mode administrateur :
login : pi / password : raspoppy
On va modifier leur mot de passe.

ssh pi@192.168.0.xxx (à adapter)
passwd pi (pour modifier le mot de passe)
sudo passwd poppy (pour modifier le mot de passe)

3/ Modifier la configuration

Dans la console :

sudo raspi-config

Network Options > Hostname (modifier poppy en POPPY)
Localisation Options > Change Locale : fr_FR.UTF8 UTF-8
                     > Change TimeZone : Europe > Paris
                     > Change Keyboard Layout
Advanced Options > Expand Filesystem

Network Options modifie les fichiers :
/etc/hostname
/etc/hosts

4/ Ports à ouvrir sur le routeur / firewall à l’adresse du robot et à destination de mon ordinateur

nmap -p- -v 192.168.0.xxx (à adapter)

Nmap scan report for 192.168.0.xxx :
PORT     STATE SERVICE
22/tcp   open  ssh
53/tcp   open  domain
80/tcp   open  http
2280/tcp open  lnvpoller
4000/tcp open  remoteanything
6969/tcp open  acmsoda
8000/tcp open  http-alt
8080/tcp open  http-proxy
8888/tcp open  sun-answerbook
9009/tcp open  pichat

5/ Utiliser Poppy en le connectant directement sur un PC

En général, on utilise Poppy en le branchant sur un routeur, mais on peut vouloir être indépendant de tout réseau, soit parce qu’il n’y a tout simplement pas de réseau, soit parce que Poppy n’est pas reconnu. La solution est donc de brancher directement Poppy sur un PC en utilisant un câble RJ45 croisé (chez moi, ça fonctionne aussi avec un câble droit).

sudo nano /boot/cmdline.txt

Rajouter à la fin de la première ligne : ip=192.168.0.xxx (à adapter).
Pour repérer les cartes réseaux :
ip addr (ou ip a)
On donne une adresse ip à la carte Ethernet du PC :
sudo ifconfig eth0 192.168.0.yyy up (eth0 et adresse ip à adapter)
On teste la connection avec Poppy :
ping 192.168.0.xxx (à adapter)

Remarque : Pour avoir accès à ifconfig, il faut installer sous Debian 11 le paquet net-tools :
sudo apt-get install net-tools

Dans le navigateur Internet, on accède à l’interface Poppy par : http://192.168.0.xxx (à adapter).

NXC et Geany sous Debian 11

NXC est un langage de programmation spécifique au robot Lego Mindstorms NXT. Il est basé sur le NBC, un langage assembleur.

Dans la console :
sudo apt-get install nbc

On va paramétrer Geany pour pouvoir compiler aussi bien des fichiers nxc que nbc. De plus on se basera sur la coloration syntaxique du langage C.

Dans ~/.config/geany, modifier le fichier filetype_extensions.conf :

#~ # Filetype extension configuration file for Geany
#~ # Insert as many items as you want, separate them with a ";".
#~ # See Geany's main documentation for details.
[Extensions]
NXC=*.nxc;*.nbc;

Dans ~/.config/geany/filedefs, créer un fichier filetypes.NXC.conf :

# For complete documentation of this file, please see Geany's main documentation

[styling=C]

[keywords=C]

[lexer_properties=C]

[settings]
lexer_filetype=C

# default extension used when saving files
extension=nxc

# single comments, like # in this file
comment_single=//
# multiline comments
comment_open=/*
comment_close=*/

[indentation]
width=2
# 0 is spaces, 1 is tabs, 2 is tab & spaces
type=0

[build-menu]
# %f will be replaced by the complete filename
# %e will be replaced by the filename without extension
# (use only one of it at one time)
FT_00_LB=Vérifier / Compiler
FT_00_CM=nbc %e.n*c
FT_00_WD=
FT_01_LB=Téléverser
FT_01_CM=nbc -S=usb -d %e.n*c
FT_01_WD=
FT_02_LB=
FT_02_CM=
FT_02_WD=
EX_00_LB=
EX_00_CM=
EX_00_WD=

Dans ~/.config/geany/templates/files, créer un fichier program.nxc :

// Lego Mindstorms NXT

Enregistrer les fichiers sources au format nxc, puis compiler (touche F8). Le téléversement sur la brique NXT se fait avec la touche F9 (ne pas oublier de vérifier que la brique NXT est allumée, sinon Geany indique « Compilation échouée »).

Remarque : Depuis que j’ai mis à jour Debian, le tiret bas (du 8) ne s’affiche plus dans Geany. La solution est de modifier la police de caractères dans Éditer > Préférences > Interface > Polices Éditeur (par exemple Liberation Mono Regular à la place de Monospace Regular).

VICE : Émulateur C64 sous Debian 11

Afin de préserver mon Commodore 64, j’ai installé l’émulateur VICE (version 3.5 sous Debian 11) : sudo apt-get install vice
Télécharger la ROM du C64 sur www.zimmers.net > Commodore > FTP Files Area > crossplatform > emulators > VICE > VICE 3.5 source code (vice-3.5.tar.gz).
Décompresser l’archive.

cd ~/Téléchargements
sudo cp -vR vice-3.5/data/* /usr/share/vice

Pour pouvoir sauvegarder ses programmes dans un répertoire personnel sous Debian, aller dans Settings > Settings … > Peripheral devices > Drive settings puis cocher IEC Device. Dans Filesystem Device, sélectionner le répertoire désiré en cliquant sur Browse. Puis aller dans Settings > Save settings.

Aide mémoire :
ALT D : Pour passer en plein écran et revenir en fenêtré.
ALT J : Pour inverser Joystick.
Pour lire un fichier .D64 : LOAD "*",8 puis éventuellement RUN.
RUN/STOP du C64 correspond à la touche ESC du PC.
Pour lire un fichier .TAP : LOAD

Commodore 64 : Guide de référence du programmeur

Installation de DOSBox sous Debian 11

DOSBox est un émulateur simulant un environnement compatible MS-DOS dans le but d’exécuter des programmes développés autrefois pour ce système.

Dans la console :
sudo apt-get install dosbox
mkdir ~/DOSBox (ou un autre chemin)
nano ~/.dosbox/dosbox-0.74-3.conf

Modifier le fichier dosbox-0.74-3.conf :
[cpu]
cycles=max
(à la place de cycles=auto)
[dos]
keyboardlayout=fr
(à la place de keyboardlayout=auto)
[autoexec]
mount c ~/DOSBox
(pour un chemin qui contient des espaces, mettre le chemin entre guillements : " ")

Lancer DOSBox depuis la console :
dosbox

Dans DOSBox :
c:
dir

Pour basculer entre le mode fenêtré et le mode plein écran, presser Alt-Entrée. Pour libérer le curseur de la souris, presser Ctrl-F10.


Complément personnel à mettre dans le fichier dosbox-0.74-3.conf dont il est question ci-dessus :

[autoexec]
# Lines in this section will be run at startup.
# You can put your MOUNT lines here.
mount c "/media/eric/Fichiers Eric/Programmation/DOSBox/"
c:

### OPEN WATCOM 1.9 ###
path=%path%;c:\watcom\binw       
set include=c:\watcom\h
set watcom=c:\watcom
set edpath=c:\watcom\eddat
set wipfc=c:\watcom\wipfc

### TURBO PASCAL 7.0 ###
path=%path%;c:\tp7\bin

### NASM 2.15.05 ###
path=%path%;c:\nasm

Outils de développement que j’installe :
Open Watcom C/C++ 1.9 => Lien intéressant pour l’installation
Turbo Pascal 7.0
NASM 2.15.05 => Manuel en ligne

Installer Mednum Offline Player sous Debian 11

Site : https://vod.mediatheque-numerique.com
Version du lecteur VOD : 4.5.0

Dans la console :

Si le répertoire Mednum Offline Player n’existe pas déjà, je le crée :
sudo mkdir /usr/share/mednum-offline-player

Je télécharge l’application : mednum-offline-player.AppImage

J’installe l’application à l’endroit voulu :
cd Téléchargements
sudo mv mednum-offline-player.AppImage /usr/share/mednum-offline-player

Je rends le fichier exécutable :
sudo chmod +x /usr/share/mednum-offline-player/mednum-offline-player.AppImage

Pour intégrer le programme au menu de Mate, je crée un fichier mednum-offline-player.desktop dans le répertoire /usr/share/applications :
cd /usr/share/applications
sudo nano mednum-offline-player.desktop

[Desktop Entry]
Type=Application
Name=Mednum Offline Player
Comment=Arte VOD
Exec=/usr/share/mednum-offline-player/mednum-offline-player.AppImage
Icon=appimagekit-mednum offline player
X-AppImage-Version=4.5.0
Terminal=false
Categories=AudioVideo;Player;

Pour effacer une version précédente de Mednum Offline Player (à adapter) :
sudo rm -rf /usr/share/mednum-offline-player/mednum-offline-player.AppImage